
Il y a une plante dont j’aimerais vous parler car elle fait partie du jardin de mes coups de coeur.
C’est l’azalée qui trône au sommet de mes préférences.
Cette plante peut vivre très longtemps contrairement à la croyance populaire et à l’industrie du commerce qui en a fait un produit éphémère.
L’azalée d’intérieur fait partie de la famille des rhododendrons que l’on voit fleurir à la fin du printemps dans nos jardins et dans ceux des autres.
Il y a aussi bien sûr, sa cousine germaine qui est l’azalée du Japon au coloris délicats du rose en passant par le jaune soufre et celui de l’orange brûlé.
Ils se ressemblent beaucoup.
Les trois sont nobles et habitent les grands jardins de l’Angleterre et de l’écosse.
La petite azalée de nos maisons fleurit de par sa génétique, vers le milieu de mars jusqu’en mai.
Elle prépare ses boutons floraux dès la fin de l’été, qu’elle aime passer sous l’ombre d’un arbre feuillu que les rayons du soleil réchauffent aux profits de sa transformation.
Durant tout l’hiver, elle nous fait bénéficier de sa feuillaison superbe et de son bois-joli.
L’arrosage doit être toujours copieux. Quelques fois par semaine.
Une bonne terre neuve , légère apportée en surplus chaque été, perfectionne sa culture.
Cette plante demande à être taillée quelquefois au cours de l’année surtout après sa floraison afin de dégager le cœur et d’en laisser pénétrer les rayons du soleil.
Un peu d’engrais. Pas trop car ses racines sont petites et graciles.
Pour ma part, j’avoue que mon ajout de terreau apporté en début d’été lors d’un rempotage complet, donne de forts beaux résultats. Si je vois un léger pâlissement de la couleur des feuilles, je donne un petit coup de vert avec une seule application d’engrais 20 20 20.
À l’éclosion des boutons, c’est l’émerveillement.
Cette plante fleurit dans une abondance, éclatante de beauté.
Chaque tige déploie des dizaines de fleurs qui se succèdent durant quelques mois.
Et d’année en année,( je sais que c’est un défi, mais quel beau défi!) la floraison est de plus en plus belle.
Cette plante en dépit de toutes ces belles qualités ne jouit pas de sa véritable valeur.
C’est vrai qu’elle coûte chère à l’achat et qu’elle fait partie de nos anciennes plantes qui figuraient souvent chez nos parents.
À l’époque, peu de gens les conservaient pour les cultiver à long terme.
Sur la rue où je travaille, il y a longtemps de cela, un homme expert en serrurerie gardait des azalées presque toujours fleuries dans sa vitrine de magasin.
Un jour, je lui ai demandé comment il faisait pour les garder si belles. Il m’a répondu que lors du décès de son père, on lui avait offert ces plantes et qu’il avait toujours cru que c’était là que résiderait dorénavant l’âme de celui-ci.
Il y croyait et transcendait ainsi son amour dans la culture de ses plantes.
Oh! que voilà une belle façon de cultiver ses azalées!🙂